Sous le vitriol raciste qu’on lit sur les réseaux sociaux, les tracts anti-immigrants distribués dans certains quartiers, derrière les graffitis antisémites et les banderoles islamophobes, une menace gronde.
Il existe au pays une nébuleuse méconnue, peu étudiée, mal surveillée, fragmentée et mouvante, qui n’a pourtant rien d’inoffensif, et qui se gêne de moins en moins pour s’afficher au grand jour.
Le terme #extrêmedroite est un terme générique qui décrit toute une gamme de perspectives ultraconservatrices, réactionnaires, suprémacistes sur l’identité.
Plus particulièrement, ce sont des gens hostiles à la diversité culturelle, à l’immigration, à la mondialisation et aux signes de progrès culturel, qu’ils interprètent plutôt comme des signes de déclin, tels le féminisme et les droits LGBT.
Ils sont prêts à adopter une position à la fois offensive et défensive pour préserver leur héritage et leur patrie .On constate un débordement d’activité depuis environ dix mois. Nos observations en ligne et hors ligne nous permettent d’affirmer que ces groupes sont plus visibles et actifs, ce qui ne signifie pas nécessairement que leurs rangs grossissent, mais qu’ils sont plus assurés de leur bon droit, de leur légitimité. Ils sentent qu’ils peuvent sortir de l’ombre et épouser les convictions qui, à leurs yeux, ont été si longtemps réprimées.
Qu'est ce que l’extrémisme de droite?
C’est un terme générique qui décrit toute une gamme de perspectives ultraconservatrices, réactionnaires, suprémacistes sur l’identité. Plus particulièrement, ce sont des gens hostiles à la diversité culturelle, à l’immigration, à la mondialisation et aux signes de progrès culturel, qu’ils interprètent plutôt comme des signes de déclin, tels le féminisme et les droits LGBT. Ils sont prêts à adopter une position à la fois offensive et défensive pour préserver leur héritage et leur patrie.
On constate un débordement d’activité depuis environ 10 mois. Nos observations en ligne et hors ligne nous permettent d’affirmer que ces groupes sont plus visibles et actifs, ce qui ne signifie pas nécessairement que leurs rangs grossissent, mais qu’ils sont plus assurés de leur bon droit, de leur légitimité. Ils sentent qu’ils peuvent sortir de l’ombre et épouser les convictions qui, à leurs yeux, ont été si longtemps réprimées.
Quels types de violences ces groupes commettent-ils?
Ce sont en général des attaques sporadiques, spontanées et opportunistes, souvent alimentées par l’alcool, et à petite échelle. Après avoir bu plusieurs bières, une petite bande peut décider de s’en prendre à des gens choisis au hasard, en fonction de leur appartenance ethnique ou religieuse ou de leur identité sexuelle. Deux gars soûls s’en vont au dépanneur et se mettent spontanément à brutaliser le commerçant d’origine pakistanaise, par exemple.
#JeNeVotePas RN
Murielle Stentzel.
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